La Communication Non Violente pour favoriser le dialogue

La CNV, un processus en 4 étapes

La communication non violente est un processus en 4 temps : les faits, le sentiment, le besoin et la demande.
1) Les faits. Observer et nommer les faits sans jugements, sans interprétation et sans accuser l’autre. « Je vois que… », « J’entends que… » sont des expressions permettant de nommer les faits.
2) Le sentiment. En relation avec les faits, il s’agit d’être à l’écoute de ses émotions, de sentir ce qui se passe en soi et de l’exprimer. Il faut savoir qu’il existe une multitude de sentiments, Jean-Philippe Faure en a listé plus de 1000 (voir le lien en bas d’article).
3) Le besoin. C’est le besoin qui est relié au sentiment. Par exemple, un sentiment de peur peut amener à différents types de besoin selon le vécu du moment : besoin d’être rassuré, d’être en sécurité, de fuir, d’agir… Il s’agit de ressentir et d’exprimer nos propres besoins non satisfaits.
4) La demande. Elle est en lien avec le besoin qui a émergé. Formulée, elle peut être destinée à l’autre, aux autres et même à soi. La demande doit être claire et ciblée. Il ne doit pas s’agir d’une « demande » pour exiger, manipuler ou culpabiliser l’autre. La plupart des demandes en CNV sont des demandes pour être en lien avec l’autre, c’est-à-dire pour vérifier comment il se sent après ce qu’il a entendu, ce qu’il a compris de ce qui a été exprimé.

Quand utiliser la CNV ?

La communication non violente peut être utilisée dans la vie de tous les jours et dans de nombreuses situations. Elle est très utile dans l’éducation avec les enfants, avec ses proches et aussi dans la gestion des conflits en entreprise. En nous reliant à nos sentiments et nos besoins, elle favorise également l’auto-empathie.